Comment l'ASPIM (*) et l'AMF ont-elles pu s'installer de tels abus, car les premiers mots qui viennent à l'esprit sont ceux d'abus de droit et même d'abus de confiance.
L'inventaire détaillé défie l'entendement !
(*) 16 juillet 2019 : un peu de nouveau.
Pourtant, le "Code de déontologie de la gestion des SCPI" de l'ASPIM stipule clairement une recommandation de limiter le nombre de mandats exercés à un instant donné.
Pour sa part, l'AMF est en charge de la régulation, qui, au sens commun induit un respect de règles, à commencer de décence et de bonne conduite.
Au delà de la plus élémentaire éthique, les conséquences de pareilles situations peuvent être considérables lorsqu'on voit que :
. La dizaine de personnes les plus pourvues cumulent plus de 200 mandats rémunérés (204 et l'inventaire se poursuit ...) soit plus de vingt par personne en moyenne. On croit rêver mais on ne rêve pas.
On note que ces personnes insatiables candidatent encore largement et qu'elles s'abstiennent de préciser tous les mandats qu'elles détiennent déjà, preuve qu'elle sont bien conscience du caractère honteux de ce qu'elles font.
Quant aux gérants qui offrent le gite et le couvert au plus grand nombre de ces saprophytes, peuvent-ils prétendre ne s'être aperçu de rien ? Ne pas savoir que des informations sont occultées quand ils se réunissent fréquemment avec les personnes concernées ?
. La dizaine de personnes suivantes cumulent encore plus de 80 mandats (83 au plus récent pointage).
Celà à un moment où "l'indirect d'indirect" risque de FAIRE PERDRE LE FIL DE LA VALEUR REELLE DES PATRIMOINES ET A OUVRIR LA PORTE A TOUS LES EXCES.
Il convient d'urgence de mettre en place un dispositif de cantonnement doublé de règles d'inéligibilité.
De plus des sommes exagérément "distraites" doivent être recouvrées. Leur inventaire et leur évaluation sont en cours. L'estimation provisoire conduit à des montants faramineux pour les bénéficiaires les mieux dotés durant de nombreuses années.
Les associés les plus diligents ont pris langue avec la profession, l'ASPIM (*) et l'Autorité des marchés financiers afin de faire avancer le sujet, sans préjudice de recours par moyens de droit. Car trop, c'est trop et cela deshonore à la fois ceux qui le font mais aussi ceux qui laissent faire.